.: Harry Potter cet univers.

J'ai toujours aimé lire.

Dés que j'ai un livre entre les mains je le dévore littéralement des yeux et je me nourris de l'histoire qu'il raconte.

Je devais avoir 10 ou 11 ans quand on m'a offert les livres d'Harry Potter. Au début je me suis dit "c'est quoi ce truc ?" puis j'ai commencé à lire ~~et mon visage c'est transformé~~ et j'ai littéralement fondue en découvrant cet univers. Un petit garçon (Harry Potter) qui a survécu aux attaques de Vous-Savez-Qui (alors que ce dernier à tué les parents d'Harry), qui porte en guise de souvenir une cicatrices en forme d'éclair et qui vit chez son oncle et sa tante Dursley des moldus (personnes sans pouvoirs) méchants et cons comme leurs pieds. Harry voit bien qu'il se passe des trucs chelous autour de lui, et ce n'est pas un hasard ! Il apprend que c'est en réalité un sorcier, et pas des moindre, LE sorcier le plus connu de la communauté des sorcier puisqu'il a réussi à survivre à Vous-Savez-Qui. On suit tout au long des 7 tomes Harry dans ses aventures, allant de ses premiers pas à Poudlard l'école de sorcellerie jusqu'à la création de l'Ordre du Phoenix et ses combat avec Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.

Harry Potter ça a vraiment bercé une très grande partie de ma jeunesse. Au collège avec une amie nous avions monté un club secret et, tandis que tout les autres joué à "qui à la plus belle veste? Qui est le meilleur? " nous, nous étions enfermées dans notre monde. On s'imaginait que le collège miteux dans lequel on était, était en réalité Poudlard. On se risquait à visiter les dortoirs interdits par notre directeur en se disant que c'était en faite la Chambre des Secrets. On s'imaginait soeurs des Weasley ou encore amoureuse d'Harry. On avait même fabriqué des baguettes magiques avec nos bâtons à nettoyer les flûtes et un peu de scotch, mais aussi des badges, des grimoires magiques, nous suivions même des cours de sorcellerie.

En bref cet univers cultivé à merveille notre imagination et nous baignons dans un trip dont été les seules maîtresses. Autant dire que ça nous permettait de nous échappé des railleries de nos camarades (parce qu'on été pas aidé par notre physique avantageux dirons nous) et d'échapper à la pression que certains collégiens peuvent avoir. Cet imaginaire a créé des souvenirs vraiment merveilleux dans ma tête, je m'en souviens quelques années après avec beaucoup de nostalgie. Et parfois je donnerais beaucoup pour revenir en arrière. J'ai perdu de vue mon amie, mais je sais qu'on a toujours un monde à nous celui d'Harry Potter, et que plus tard quand on le fera découvrir à nos enfants, il y aura toujours cette part de nous, collégiennes aventureuses dans leurs rêves, qui ressortira.

Harry Potter m'a beaucoup aidé, m'a ouvert l'esprit, m'a permis de comprendre que l'imaginaire pouvait nous faire échapper à la morosité des jours qui se suivent. Que pouvoir s'inventer un monde nous permettait de reprendre confiance en nous. L'univers fantastique n'a jamais aussi bien porté son nom à mes yeux.

Merci Harry Potter de m'avoir tant apporté, rendez-vous à Poudlard un de ces jours.