dimanche 23 novembre 2014

Tabernouche !

5.794,79 
c'est le nombre de kilomètres qui me séparent de la France.


Le Québec à peu de choses près on pourrait se dire que c'est comme la France : on y parle la même langue, le niveau et les modes de vie sont équivalents.

Mais si on gratte un peu, on découvre une multitudes de différence. Pour commencer par le plus flagrant : l'accent. On a beau parler la même langue, l'accent québécois peut parfois être compliqué à saisir. Ce qui est drôle c'est qu'il y a aussi plusieurs accents (comme qui dirait chez nous l'accent des chtis et celui des marseillais). Au début c'est difficile il faut se concentrer beaucoup pour pouvoir suivre la conversation, puis peu à peu, l'oreille s'habitue à toutes ces nouvelles sonorités et la compréhension devient un peu plus facile. Il va encore falloir du travail à mes esgourdes pour ne plus me concentrer du tout, mais c'est en bonne voie. Quand je pense à mes amis qui m'ont supplié de ne pas revenir avec l'accent, je souris. Parce que j'aime cet accent, bien sûr il me fait beaucoup sourire et rire, mais il dégage ce qui fait l'essence même du Québec (à mes yeux) : une bienveillance sans limite.

Les différences entre ici et chez nous sont multiples . Je vais essayer de vous expliquer mon ressenti, mais je ne suis pas sûre d'y arriver. 
Il faut s'imaginer un autre monde, un monde imprégné de respect pour les gens qui nous entourent. Une galaxie où quand je réfléchis à mes actes, j'évalue l'impact qu'ils vont avoir pour les autres. Un univers où je n'ai pas peur d'aller vers les autres, de leurs parler, de leurs sourire, de plaisanter avec eux. Un cosmos où donner (de mon temps, de mon énergie, de mon argent...) ne me fais pas peur mais bien au contraire, me permet de me sentir bien. Un pays où règne la bienveillance. 
Voila, j'ai posé à peu près les bases. C'est une espèce homogénéité qu'on retrouve partout. Pour illustrer mes propos : le jour où nous sommes arrivées, nous avons trouvé l'aéroport de Montréal quasiment vide, le temps que l'on s'approche des postes d'immigration, une vague de personnes est arrivée sans qu'on s'en rende compte, il devaient être 100, 200, peut-être plus, et aucun bruit ne s'est fait ressentir. 

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